les antillais et Guyanais vivants en Côte d’Ivoire commémorent leurs ancêtres

11 mai 2015

les antillais et Guyanais vivants en Côte d’Ivoire commémorent leurs ancêtres

L'affiche publicitaire des Journées Mémoires
L’affiche publicitaire des Journées Mémoires

En marge à l’inauguration du mémorial ACTe en Guadeloupe le 10 mai 2015, l’Association des Antillais et Guyanais de Côte d’Ivoire (AAGCI)a organisé, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Francophonie, la cérémonie d’ouverture des journées mémoires à Abidjan-Plateau. Moment symbolique, de lutte contre l’oubli, ces journées mémoires s’étendront sur un mois à savoir du 10 mai au 10 juin 2015. Avec pour toile de fond une exposition permanente de livre, de photos, d’objet d’art… en rapport avec la traite des noires et la vie des esclaves des colonies d’Amériques et des Caraïbes. Elles seront ponctuées par des conférences, des projections de films, des représentations artistiques. Et prendront fin par un diner gala baptisé ‘’le retour’’. Si l’Institut Français de Cote d’ivoire a abrité  la cérémonie d’ouverture des journées mémoires c’est la bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire qui elle va accueillir l’ensemble de ces activités.
Le sens de ces journées…

Selon Maurice Bamba, historien et enseignant, ami de l’Association des Antillais et Guyanais de Côte d’Ivoire, de par ces journées mémoires, les antillais et Guyanais de Côte d’Ivoire veulent se souvenir avec les populations ivoiriennes de ce que fut quatre (4) siècles leurs histoires commune qui est l’esclavage. « C’est un appel à se souvenir du combat passé, à lutter contre les formes modernes d’esclavages et l’aliénation pour construire un monde meilleure plus solidaire », a-t-il souligné. Pour Sidibé Adam Traoré, représentante de Mme Keita Aminata Maiga, Première Dame du Mali, invité spéciale des journées mémoires, cette commémoration est : « Une invite à ceux qui continuent de souffrir les affres d’autre type d’esclavage, une pensée militante pour les enfants soldats, les différentes victimes des différentes formes d’extrémistes. Un moment propice pour jeter un regard plus humain sur les femmes victimes de toutes les formes de violences, sur tous ces désespérés défiants la furie des océans pour plus de paix et de dignités ». Notons que ces journées mémoires ont pour thème : la traite Négrière de l’Afrique à l’esclavage aux Antilles et en Guyane Français. Le public est  attendu sur ces journées mémoires riches en quantités et en qualités.
Mariam Sorelle

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