14 mars 2016
Bassam pleure
Elle est présente et réelle cette douleur dans mon cœur.
Je ne peux m’en défaire.
Les terroristes ont frappé sur ma terre.
A Bassam, cette ville, que j’affectionne tant.
Je voudrais ne pas me laisser envahir par la peine, la rancœur.
Je voudrais tant qu’elles n’aient pas raison de moi.
Mais hélas, trop vive, l’image de ces corps sans vie gisant sur le sable.
De ces personnes partageant des moments de joies, passées de la vie à trépas.
Ces innocents froidement assassinés, qui peut deviner la raison ?
Mon Dieu, mon Dieu pourquoi tant de mal dans notre monde ?
Bassam pleure
Et moi avec elle
Vies fauchées, familles endeuillées, yako à vous.
La nation toute entière pleure avec vous.
A la mémoire des victimes de Bassam.
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