Le veuvage, une prison pour les femmes africaines
14 octobre 2014
J’ai appris, hier matin, que la voisine du quartier avait perdu son mari. Comme le voudrait les civilités africaines qui stipulent que l’on se doit d’assister son prochain dans les moments de bonheur mais également dans les moments de malheurs, je suis allée lui témoigner ma compassion, lui dire ‘’Yako’’[1]. L’atmosphère était lourde dans la cour de madame Kouassi. Abordant la quarantaine, cette pauvre dame venait ainsi de perdre son…